dimanche 27 mai 2007

J'ai fait ma B.A fringuesque

Je sais pas ce qui m’a décidé de faire ça précisément ce week-end, mais j’avais dans l’idée de ne pas le faire à moitié. Je parle de vider mes armoires (moui, j’ai DES armoires…). Sûrement poussée par le raz le bol matinal du « j’ai rien à me mettre » devant des placards pleins à craquer, je me suis lancée dans un rangement par le vide. J’adore cette méthode. Ça doit me venir de 4 déménagements en 5 ans : trimballer les vieilleries, ça fout le cafard. « Pourquoi je me décarcasse à emballer soigneusement tout ce que je pourrais joyeusement jeter ? ». Ça a fait mouche.

Depuis, je « rafraîchi » régulièrement mes étagères, je fais des paquets tout mignons, et je les dépose dans un container Croix Rouge. Ou équivalent. Peu importe, je suis pas psychorigide.

Mais attention hein, je respecte les consignes : pas de vêtements « pour sortir les poubelles » (ça, c’est la benne direct !), il faut qu’ils soient propre et pliés, par respect pour ceux qui vont les ouvrir. Ça, ça prend du temps, mais la satisfaction vient aussi de là.

Du coup, j’ai fait 3 tas : un de fringues « correctes », mais que je ne porte plus (ma technique consiste à déclarer comme « plus porté » ceux qui n’ont pas bougé de leur cintre depuis un an : si depuis un an je rechigne à le porter, pour quelle raison aurais-je envie de le porter demain ? Hinhinnnnnn, pas con hein ?), un tas « poubelle », les trucs immondes qui laissent supposer que je me suis droguée à un moment de ma vie, et un tas « chiffon », composé de pièces en coton bien absorbant. Le tas en photo, c’est ce qui est à donner. Oui, j’en conviens, y’en a énormément. D’ailleurs, j’ai récupéré 50 cintres. Gloups. Je vais ouvrir un commerce de portemanteaux tellement j’en ai de toutes les sortes…

Autre satisfaction, c’est que je me suis débarrassée de manière utile de mes sacs en plastique et en papier que je conservais pour d’obscures raisons. Je les fourrais les uns dans les autres, en murmurant que ça resservirait bien un jour, et que c’est toujours quand on en a besoin qu’on s’aperçoit qu’on n’en a pas. Le tas menaçait furieusement de bloquer l’entrée du cellier. Jusqu’à ce que ce matin, je fasse d’une pierre deux coups. J’ai sauvé mon cellier de l’étouffement, et j’ai fait de l’air dans mes armoires.

La récompense ultime, et encore ignorée de l’Homme (huhuhuhu), c’est qu’il va falloir à nouveau occuper ces cintres. Bah oui, c’est pas innocent tout ça, je bosse pas pour la gloire. Quand, les yeux embués de larmes, je pleurnicherais que j’ai rien à me mettre, je ne m’entendrais plus dire que mes armoires sont pleines de fringues. Faux. Était. Et que je suis victime aujourd’hui de ma générosité, habillée comme une pauvresse.

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